Si les bienfaits de la sophrologie peuvent intervenir tout au long de notre vie et de notre quotidien, c’est aussi le cas de la fin de vie et des soins palliatifs. Dans certains services hospitaliers, il s’agit même de la méthode favorisée pour l’accompagnement de pathologies graves, mais aussi pour aider les familles des patients. Traitement du cancer, accidentés de la route, ou autre maladie, la sophrologie s’adapte à chaque profil et à chaque besoin psychologique.

Faisons un tour d’horizon de tout ce que peut apporter cette méthode dans l’accompagnement des malades en fin de vie.

Les bienfaits de la sophrologie pour le patient en fin de vie

Aborder la fin de sa vie est une ultime étape qui peut s’avérer particulièrement complexe d’un point de vue psychologique. En effet, le malade doit gérer une multitude d’émotions, de l’angoisse au stress, en passant par la tristesse et la dépression. Pour aider le patient à mieux vivre ses dernières semaines, il est notamment nécessaire de lui accorder une écoute suffisante, mais aussi de lui proposer des exercices simples de relaxation lorsque c’est possible.

En fin de vie, il n’est pas rare qu’un malade soit enclin à des questionnements sur ses accomplissements et ses échecs. Une telle réflexion n’est évidemment pas sans conséquence, puisqu’elle peut être à l’origine de tristesse, de douleur, d’insomnie, de stress, voire de dépression. Le but de la sophrologie est donc d’aider les patients à travailler sur leurs peurs et leurs émotions, en leur proposant les outils nécessaires à des journées plus sereines. Exercices de relaxation, exercices de respiration, ou encore exercices de visualisation positive, le panel de techniques est vaste si les malades peuvent agir en pleine conscience.

Les bienfaits de la sophrologie pour la famille des patients

Si la pratique de la sophrologie est utile dans l’accompagnement du patient en fin de vie, elle l’est tout autant pour la famille du malade. Effectivement, face à l’inévitable, les proches se sentent souvent impuissants, surtout lorsqu’ils ont été les aidants de la personne concernée. 

Pour gérer l’anxiété et se préparer au deuil, avec toutes les étapes que cet événement implique (tristesse, déni, colère, etc.), le sophrologue peut intervenir et mettre en place des exercices appropriés à la situation.

Dans certains cas, la sophrologie pour les proches est même une manière détournée d’aider le patient, puisqu’en maîtrisant mieux leurs émotions, ces derniers peuvent lui apporter l’accompagnement nécessaire. Qu’il s’agisse de mettre l’accent sur un accomplissement, de rappeler les belles choses de la vie, d’impliquer le malade dans les projets, même s’il ne sera plus là, ou encore de favoriser le contact physique et l’affection dont il a tant besoin pour partir sereinement, cette méthode est un support psychologique de choix pour la famille.