Sauf si le défunt a clairement spécifié dans son testament son refus quant à la présence de certaines personnes à ses funérailles, tout le monde a le droit d’assister aux obsèques.
C’est d’ailleurs à cette fin que répond l’avis de décès publié dans la presse. Il vise à informer un large public afin que chaque personne qui souhaite se rendre aux funérailles puisse être informée des modalités de son organisation (date, heure et lieu).
Voici ce qu’il faut savoir de la présence des tiers lors du décès d’un proche.
Le faire-part et l’avis de décès pour informer des obsèques
Proche, simple connaissance, ami perdu de vue ou ami d’un membre de la famille sans lien avec le défunt, chacun est libre de pouvoir rendre un dernier hommage au défunt ou apporter son soutien à la famille.
C’est pourquoi la personne chargée de l’organisation des funérailles (conjoint, parents, enfants, service funéraire, etc.) doit informer la famille et les amis proches du décès. Pour cela, il est courant d’envoyer un faire-part, soit par voie postale, soit par mail (de plus en plus fréquent aujourd’hui).
Même s’il n’est pas rendu obligatoire par la loi en France, il est également fréquent que la famille publie un avis de décès dans la presse afin d’informer un plus grand nombre de personnes du décès et des formalités des obsèques.
Le faire-part et l’avis de décès indiquent donc les informations relatives à l’organisation de l’inhumation (ou de la crémation) et de la cérémonie religieuse afin que toute personne qui le souhaite puisse s’y rendre.
Interdire l’accès aux funérailles à certaines personnes
Parce que les funérailles du défunt peuvent être l’occasion de réveiller certaines rancœurs ou animosités passées, la famille peut vouloir refuser la présence de certaines personnes durant le service funéraire.
Malheureusement, cela n’est pas possible en France, la loi ne prévoit aucune disposition à cet effet. La seule solution légale est que le défunt l’ait spécifié dans son testament ou son contrat obsèques.
Cependant, pour rendre un dernier hommage en évitant le risque de heurts, quelques alternatives peuvent être possibles :
- l’organisation d’une cérémonie funéraire dans l’intimité de la famille proche ;
- la non-publication d’un avis de décès dans la presse ;
- l’envoi des faire-part en deux temps : uniquement aux proches, puis au reste de la famille une fois que les funérailles ont eu lieu.
Cependant, dans le cas d’une inhumation, l’enterrement se déroulant dans un lieu public, personne ne peut en interdire l’accès à qui que ce soit. Dans tous les cas, n’hésitez pas à mettre le service de pompes funèbres dans la confidence, il saura vous conseiller.